Actualité sociale

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COMMUNIQUÉ DE LA CGT - CFDT - CGT FO - CFTC - CFE CGC

La première reconnaissance du travail est la rémunération.
Les employeurs de l’UGEM annoncent pour les salariés de la branche :

O % en 2017, en 2018, en 2019… !

La décision des organisations syndicales, de ne plus participer à aucune instance paritaire de la branche Mutualité, a conduit les représentants des Employeurs à les recevoir le 9 décembre dernier.
L’argumentation de l’UGEM n’a pas été convaincante. Pire, elle est ALARMANTE…
Les organisations syndicales ont appris avec effarement, que la chambre patronale n’accordera PLUS JAMAIS d’augmentation générale des salaires. D’un revers de main, ces employeurs balayent sans vergogne leur obligation conventionnelle.
En conséquence, les organisations syndicales maintiennent leur décision de ne plus participer à aucune instance paritaire de Branche.
Sachant que 60% des mutuelles n’appliquent que l’augmentation collective négociée dans la branche, c’est INADMISSIBLE !
Par SOLIDARITE avec les salariés des mutuelles concernées, elles demandent à l’ensemble des syndicats des mutuelles de poursuivre le blocage des NAO en entreprises.


Ensemble, obligeons l’UGEM à revenir à la table des négociations, début janvier 2017, et mobilisons-nous dès aujourd’hui.

 

Défendons nos salaires en cliquant sur la pétition en ligne

cliquer ici sur : PETITION

 

 

La CFE-CGC partage l'ambition du gouvernement de faire de la sécurisation des parcours professionnels et de la compétitivité des entreprises les deux grands enjeux de la négociation sur la formation professionnelle qui s'ouvrira à la rentrée.

Cependant, les grandes orientations annoncées nous font craindre que les salariés de l'encadrement ne soient les grands perdants de cette réforme.

La CFE-CGC défendra, comme elle l'a toujours fait, le développement d'un système de formation professionnelle accessible à tous les salariés, sans discrimination pour les salariés de l'encadrement.

Sécuriser les parcours des actifs ne doit pas se limiter à surmonter les inégalités d'accès à la formation ou à accompagner les personnes lorsqu'elles se retrouvent en situation de précarité. Au contraire, sécuriser les parcours via la formation professionnelle, c'est permettre à chacun de réaliser ses projets d'évolution professionnelle, notamment dans le cadre d'une mobilité ou d'une reconversion choisie.

Par ailleurs, alors que le document d'orientation nous invite à faire évoluer en profondeur notre système de formation professionnelle, il apparaît peu réaliste d'aboutir à un projet de loi avant la fin de l'année 2013. Plus que jamais, compte-tenu de l'importance des enjeux, il est nécessaire de laisser aux partenaires sociaux du temps pour négocier.

Certes, la situation dramatique de l'emploi nécessite une réponse urgente. Mais notre objectif n'est pas d'avoir les chômeurs les mieux formés d'Europe ! Car ce n'est pas la formation professionnelle qui créera de l'emploi, mais bien la reprise d'une croissance économique durable.

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